Incidents dans le canton de Vaud: cambriolages d’armureries
Dans la nuit du 18 octobre, des cambrioleurs ont fracturé une armurerie à Renens et dérobé des armes et des munitions, avant de prendre la fuite.
Huit jours plus tôt, le 10 octobre, une autre armurerie du Mont-sur-Lausanne avait été ciblée; surpris par une patrouille, les auteurs ont pris la fuite à pied sans emporter d’objets.
Un dispositif policier d’envergure a ensuite permis d’interpeller neuf suspects, âgés de 19 à 22 ans: sept ressortissants étrangers installés en France, un Français domicilié en Suisse et un Suisse Vaudois de 19 ans.
Cinq jeunes restent en détention provisoire; les autres ont été relâchés. À ce stade, aucun lien entre les deux dossiers n’est établi.
Les enquêteurs signalent toutefois des signaux inquiétants: des recruteurs étrangers utiliseraient les réseaux sociaux pour séduire des personnes résidant en Suisse afin de commettre des cambriolages, puis les impliquer dans d’autres délits pour obtenir leur rémunération.
Selon le porte-parole de la police cantonale vaudoise, une annonce repérée sur Snapchat ou Instagram peut promettre un travail bien rémunéré et exiger un permis de conduire; les personnes qui répondent se voient parfois solliciter pour cambrioler des maisons, des commerces ou des véhicules de luxe, avec des risques de course-poursuite et de poursuites pénales.
La police appelle à refuser ce type d’offres et à signaler immédiatement toute démarche suspecte afin de prévenir d’autres infractions.
Contexte et prévention face au recrutement sur les réseaux sociaux
Les autorités indiquent qu’elles s’attachent à sensibiliser le public, en particulier les jeunes, aux dangers des sollicitations en ligne et aux conséquences juridiques potentielles.
