Polémique autour d’une rumeur visant Yaël Braun-Pivet et la protection de son domicile

Insolite

Depuis 2023, la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, bénéficie d’une protection accrue en raison des menaces dont elle fait l’objet. Une controverse a néanmoins émergé après la publication d’un article dans Le Canard Enchaîné, relayant une information rapidement démentie par son entourage.

Une rumeur relayée par la presse satirique

Selon l’hebdomadaire satirique, Yaël Braun-Pivet aurait sollicité les policiers affectés à la surveillance de sa résidence pour nourrir ses poules lors de ses absences. L’article mentionne que des membres des CRS, spécialisés dans la protection des personnalités, auraient été concernés par cette demande supposée.

Des réactions politiques immédiates

Cette information a rapidement circulé sur les réseaux sociaux et suscité des commentaires, notamment de la part de représentants du Rassemblement national. Certains députés ont exprimé leur indignation, tandis que d’autres ont ironisé, estimant que l’information relevait de l’humour plutôt que de la réalité.

Exemples de réactions sur X (anciennement Twitter)

Julien Odoul a évoqué la nécessité de « remettre le poulailler en ordre » tandis que Laurent Jacobelli a lié l’affaire présumée à la question de la charge de travail des Français. De son côté, Matthieu Valet a comparé l’information à une publication parodique du Gorafi.

Un démenti ferme de l’entourage de la présidente

Interrogé par le Huffington Post, l’entourage de Yaël Braun-Pivet a catégoriquement rejeté cette version des faits. Une source proche de la présidente de l’Assemblée nationale a précisé : « Ce n’est pas vrai. Il n’a jamais été demandé cela. Je ne sais pas d’où sort cette information. »

Contexte sécuritaire

En raison des menaces auxquelles elle est confrontée, notamment liées à sa confession juive, Yaël Braun-Pivet fait l’objet depuis 2023 d’une surveillance renforcée assurée par les forces de l’ordre. Cette mesure vise à garantir sa sécurité dans le cadre de ses fonctions institutionnelles.

Cette séquence illustre une nouvelle fois les tensions autour de la présidente de l’Assemblée nationale, à la croisée des enjeux politiques, médiatiques et sécuritaires.