Remaniement de la direction et absence de représentation romande
Le remaniement annoncé était présenté comme un renouveau stratégique, mais il est perçu par certains comme une mise à l’écart de la Suisse romande. D’après AGEFI, relayé par 20 minutes, Economiesuisse a ramené sa direction de dix à cinq membres et n’a plus de représentant romand au sein du comité exécutif.
Changements au sein de l’effectif dirigeant
Cristina Gaggini, figure romande du lobby, ne siège plus dans la direction et est désormais rattachée au responsable de la communication. Par ailleurs, le seul vice‑président romand, Philippe Hebeisen, a quitté ses fonctions.
Conséquences apparentes pour la Suisse romande
Cette évolution est perçue comme une mise à l’écart de la Suisse latine, tandis que la région est associée à des entreprises majeures et à un dynamisme économique notable.
Contexte économique et acteurs genevois
La Suisse romande abrite plusieurs groupes inscrits au SMI, dont Nestlé, Richemont, Givaudan et Logitech, et l’Arc lémanique figure parmi les zones économiques les plus dynamiques du pays. Par ailleurs, cinq dirigeants basés à Genève ont été mis en avant pour leur rôle dans l’apaisement du différend douanier avec Donald Trump; parmi eux, les responsables de MSC, Rolex, Richemont et Mercuria, tous des acteurs mondiaux ayant leur siège près du lac.
Réaction du lobby et réactions des chambres romandes
Economiesuisse tente de rassurer en affirmant comprendre l’importance de la Suisse romande pour l’économie nationale et en promettant de désigner « prochainement » un nouveau vice‑président romand. Cependant, aucun plan concret n’est annoncé pour réintégrer la région au sein de la direction. Les Chambres de commerce romandes ont réagi par courrier, exprimant leur incompréhension et leurs craintes. Reste à savoir si ces voix seront entendues à Zurich.