Contexte et mesures internes d’Economiesuisse
Economiesuisse, le principal lobby économique du pays, a réduit sa direction de dix à cinq membres, et a supprimé toute représentation romande, selon AGEFI.
Impact sur les figures romandes et sur la région
Cristina Gaggini, figure romande du lobby, ne siège plus dans la direction et relève désormais de la responsabilité du chef de la communication. Par ailleurs, le seul vice-président romand, Philippe Hebeisen, quitte son poste.
Contexte économique et dynamique régionale
Cette réduction intervient alors que la Suisse romande accueille des groupes majeurs comme Nestlé, Richemont, Givaudan et Logitech, quatre sociétés inscrites au SMI, et que l’Arc lémanique figure parmi les régions économiques les plus dynamiques du pays.
Réactions et promesses
Cette mise à l’écart peut être perçue comme préoccupante. Des dirigeants basés à Genève — parmi eux les patrons de MSC, Rolex, Richemont et Mercuria — ont été mis en avant ces derniers mois pour leur rôle dans l’apaisement du conflit douanier avec les États‑Unis.
Réponses des chambres de commerce et perspectives
Les chambres de commerce romandes ont adressé une lettre à la direction pour exprimer leur incompréhension et leurs craintes. Economiesuisse affirme toutefois être consciente de l’importance de la Suisse romande pour l’économie du pays et promet bientôt la désignation d’un nouveau vice‑président romand, sans préciser de calendrier pour une réintégration régionale.
Perspective future
Reste à voir si ces engagements seront suivis d’effets à Zurich et comment la Suisse romande sera prise en compte dans les décisions stratégiques du lobby.