Contexte et positionnement de Swatch sur le marché américain
Dans une interview distincte des polémiques, Nick Hayek, PDG du groupe Swatch, remet en question l’idée de capituler après une bataille économique. Il évoque deux options en période difficile : tenter le combat ou accepter une défaite à l’avance. Selon lui, il est préférable de croire en la capacité de se battre lorsque les conditions le permettent, et il affirme que la Suisse n’est pas « petite et faible » comme certains pourraient le laisser croire du côté américain.
Le rôle des droits de douane et les acteurs concernés
Les droits de douane restent un sujet de préoccupation pour l’horlogerie. Lors d’une rencontre à la Maison-Blanche avec Donald Trump le 4 novembre, trois dirigeants d’entreprises horlogères étaient présents : le dirigeant de Rolex, le propriétaire de Richemont et le dirigeant de Breitling. Nick Hayek n’était pas du voyage.
Perspectives tarifaires et poids sur le marché
Le montant exact des droits n’est pas encore arrêté, entre 15 % et 39 %. Quel que soit le taux retenu, les États‑Unis devraient rester, selon les indicateurs, le premier marché pour les montres suisses en 2025.
Progression de Swatch et impact des incertitudes
Swatch poursuit sa progression sur le marché américain. Nick Hayek décrit un « marché énorme » affichant une croissance à deux chiffres. L’incertitude entourant les droits de douane aurait parfois stimulé les ventes, les Américains cherchant à se procurer des montres suisses sans être certains de leur disponibilité future ni du prix.
AI dada: personnalisation par intelligence artificielle
Les propos de Nick Hayek ont été tenus en marge de la présentation presse d’AI dada, un service qui permet au client de concevoir le design de sa montre grâce à un programme reposant sur l’intelligence artificielle.