France: le gouvernement affirme que les enfants n’iront pas combattre et mourir en Ukraine

Monde

Contexte et déclarations du haut responsable militaire

Le chef d’État-major des Armées, le général Fabien Mandon, a justifié samedi ses propos sur les menaces pesant sur l’Europe en indiquant que l’objectif était d’alerter et de se préparer. Lors de l’émission C à vous sur France 5, il a expliqué avoir mesuré l’inquiétude suscité et que son intention était de partager ce constat avec les maires afin d’interpeller les élus locaux face à un contexte qu’il juge rapide à se dégrader.

Réassurances du gouvernement et cadre de l’armée

La porte-parole du gouvernement, Maud Bregeon, a été claire: « nos enfants n’iront pas combattre et mourir en Ukraine ». Elle a rappelé que la France dispose d’une armée de métier et que certains soldats déployés à l’étranger, âgés entre 18 et 27 ans, ont été tués lors d’opérations extérieures.

Réactions et débats politiques

La déclaration a suscité des réactions diverses dans le paysage politique. Jean-Luc Mélenchon (LFI) s’est dit en désaccord total avec ces propos, tandis que Louis Aliot (RN) a estimé qu’il faut être prêt à mourir pour son pays dans une guerre « juste » ou qui mettrait en jeu la survie de la nation.

Perspective sur le Service national universel

Sur le volet relatif au service national universel (SNU), Maud Bregeon a indiqué qu’une réflexion est en cours pour adapter ce dispositif, sans annoncer l’instauration prochaine d’un service militaire volontaire et en précisant que l’on n’en est pas encore là.

Déclarations du général Mandon au Congrès des maires

Lors du congrès des maires de France mardi, le général Mandon a jugé nécessaire que le pays renforce sa « force d’âme » pour accepter de se faire mal et être prêt à « accepter de perdre ses enfants » afin de protéger ce que représente la nation.

En bref

Au cœur du débat, les autorités réaffirment qu’aucune mobilisation d’enfants n’est envisagée pour combattre en Ukraine, tout en reconnaissant les engagements des soldats à l’étranger et les pertes associées. La réflexion sur le SNU se poursuit.