Contexte et arrestations liées au cambriolage du Louvre
La procureure indique que des interpellations ont été exécutées samedi soir, et que la révélation des arrestations par les médias pourrait nuire à l’enquête menée par les enquêteurs.
Les deux suspects, âgés d’une trentaine d’années et originaires de Seine-Saint-Denis, étaient connus des services de police pour des faits de vols.
Des suspects placés en garde à vue
Les deux hommes ont été placés en garde à vue pour vol en bande organisée et pour association de malfaiteurs criminels; la durée de la garde à vue peut atteindre 96 heures.
Un suspect en partance possible pour l’étranger
Selon les autorités, l’un des interpellés s’apprêtait à quitter le territoire depuis l’aéroport de Roissy. Cette information a été qualifiée comme pouvant compromettre les efforts d’investissement mobilisant une centaine d’enquêteurs. Des éléments indiquent qu’il pourrait se diriger vers l’Algérie.
Contexte opérationnel du braquage et déroulement
Les enquêteurs associent les deux suspects à un commando de quatre individus qui aurait dérobé huit joyaux de la couronne de France, estimés à 88 millions d’euros. Le 19 octobre, vers 9h30, le groupe aurait installé un camion-élévateur au pied du musée, sur le quai François-Mitterrand, et deux voleurs masqués ont grimpé dans la galerie Apollon à l’aide d’une nacelle.
Après avoir brisé une fenêtre et des vitrines à l’aide de disqueuses, les voleurs seraient repartis à bord de deux scooters, conduits par des complices. L’opération aurait duré sept à huit minutes avant la fuite.
Preuves, traces et matériel laissé sur place
Les investigations mobilisent la BRB et l’Office central de lutte contre le trafic de biens culturels, avec plus d’une centaine d’enquêteurs. Plus de 150 prélèvements de traces ADN, papillaires et autres ont été réalisés sur les lieux.
Lors de leur fuite, les malfaiteurs ont abandonné plusieurs objets tels que des gants, un casque, deux disqueuses, un chalumeau, un gilet jaune et un talkie-walkie, pour lesquels des prélèvements ont également été effectués. La couronne de l’impératrice Eugénie a été retrouvée endommagée et nécessitera une restauration. La vidéosurveillance a permis de suivre leur parcours à Paris et dans des départements limitrophes, avec des images issues de caméras publiques ou privées à exploiter.
État des lieux et avenir de l’enquête
À ce stade, les bijoux n’ont pas été retrouvés. Les enquêteurs poursuivent les recherches afin d’identifier tous les auteurs et de localiser les pièces manquantes, tout en respectant le secret de l’enquête.
Réactions officielles et soutien des autorités
Le ministre de l’Intérieur a publié des messages de félicitations envers les enquêteurs pour leur travail et a rappelé que les investigations doivent se poursuivre dans le cadre du secret de l’enquête.
