Contexte et enjeux autour des robots vidéo lors de la Foire d’automne de Bâle
Une caméra thermique autonome à 360° a été déployée pour sécuriser les stands nocturnes de l’événement, sur la voie publique et sans consultation préalable des services compétents en matière de transparence. Cette utilisation a suscité des interrogations concernant la protection des données et le respect de la vie privée.
Les éléments demeurent flous quant au fonctionnement exact du dispositif, au lieu et à la durée du stockage des données, ainsi qu’à l’étendue des droits d’accès. Ces points non éclaircis ont alimenté les inquiétudes exprimées par certains observateurs et acteurs concernés.
Réactions et mesures adoptées
Face à ces questions, l’usage des robots a été immédiatement suspendu et le Grand Conseil du canton de Bâle-Ville a réclamé des éclaircissements.
Le service chargé des relations extérieures de la Foire a reconnu la présence de réserves et a indiqué que ces points seraient examinés, précisant que la technologie était présentée comme éprouvée et que les cambriolages durant les stands restent un risque à prendre en compte.
Position officielle et cadre légal
Le président du Conseil d’État a défendu la solution technologique lors d’une intervention, en indiquant que les données sont stockées en Suisse, effacées après 24 heures et utilisées uniquement pour détecter des incidents, sans identification des personnes sur les images. Il a toutefois ajouté qu’aucune nouvelle utilisation des robots n’est envisagée.
Enjeux de protection des données
Cette affaire met en lumière les questions relatives à la protection des données personnelles et au cadre réglementaire applicable à l’usage de dispositifs de surveillance dans l’espace public lors d’un événement.