JD Vance défend son espoir que sa femme Usha se convertisse à sa foi et alimente le débat sur l’interconfessionnel

Vaud

Contexte et déclaration publique

Le vice-président américain JD Vance a publiquement exprimé son espoir que son épouse Usha, élevée dans l’hindouisme, se convertisse au christianisme. Fervent catholique et converti en 2019, il a qualifié vendredi les critiques nées de ses propos de « sectarisme anti-chrétien ». Lors d’un événement organisé à l’université du Mississippi par Turning Point USA, le mouvement ultraconservateur fondé par Charlie Kirk, il a été interrogé sur l’éducation de leurs trois enfants dans le cadre d’un mariage interreligieux.

Réponses et nuances

Il a déclaré qu’il espère sincèrement qu’elle partage un jour sa vision religieuse, mais que chacun dispose du libre arbitre selon Dieu et que cela ne pose pas de problème s’il ne se réalise pas.

Réactions et contexte des réseaux sociaux

Ses propos ont suscité des critiques sur les réseaux sociaux. En réponse à une accusation selon laquelle il « sacrifierait » la religion de la Deuxième dame américaine pour satisfaire des conservateurs, il a décrit ce commentaire comme odieux et a rappelé que ce n est certainement pas le seul à tenir ce type d observations.

Il a précisé sur X que Usha n est pas chrétienne et n envisage pas de se convertir, mais que, comme dans de nombreuses unions interconfessionnelles, il espère qu’elle envisagera les choses comme lui un jour.

Parcours personnel et contexte familial

Usha Vance est née à San Diego, en Californie, de parents venus d’Inde. En 2024, elle avait déclaré à Fox News que leur hindouisme les avait « rendus des gens vraiment bien ». Le couple s’est rencontré à Yale, à la faculté de droit, et s’est marié en 2014.

Éléments biographiques et influence religieuse

JD Vance a grandi dans la foi évangélique et a raconté son enfance dans Hillbilly Elegy. Après sa conversion au catholicisme, il est devenu vice-président et a fréquemment évoqué l’influence de sa foi sur ses opinions politiques conservatrices.