Contexte des qualifications et stabilité de l’équipe suisse
Depuis le début des qualifications pour la Coupe du monde 2026, l’entraîneur Murat Yakin maintient le même onze de départ lors des trois premiers matches, illustrant une continuité qui a permis à la Suisse d’obtenir neuf points, de marquer neuf buts et de ne pas en encaisser.
Manzambi, un joker en devenir
Le Genevois Johan Manzambi, joueur du SC Freiburg, est devenu le deuxième buteur de la sélection vendredi lors de la victoire 2-0 en Suède. Âgé de moins de 20 ans et fêtant son anniversaire mardi, il compte désormais cinq sélections et a inscrit deux buts en équipe nationale, contre les États-Unis puis contre la Suède.
Entré en jeu à la 84e minute, remplaçant Ruben Vargas, il a apporté de la vivacité et de l’audace sur le front offensif. « Franchement, je me sens très bien dans cette équipe », a-t-il déclaré. « Contre la Suède, mon rôle était de défendre et de faire ce que je sais faire. Et je pense que j’ai montré ce que je sais faire. »
Réactions et perspectives
« À chaque entraînement, il marque », résume Murat Yakin, qui avoue avoir du mal à envisager l’équipe sans lui. L’ascension du jeune talent est perceptible, notamment en Bundesliga où il évolue en milieu relayeur et pourrait, selon les projections, franchir un cap important cet été.
Sur le plan international, Manzambi est perçu comme l’avenir de la sélection. Bien que le contexte reste dépendant des choix de formation et de concurrence, il y a une possibilité qu’il réclame davantage qu’un rôle de joker, alors que la Suisse pourrait déjà se qualifier pour le Mondial dès lundi. L’intéressé se montre prudent: « J’espère aussi prétendre à plus, mais pour l’instant, je me sens déjà bien comme ça. La Coupe du monde, c’est encore loin. Que ce soit en sélection ou en club, j’ai encore beaucoup de choses à faire. »
