Ministres israéliens d’extrême droite préconisent l’annexion de la Cisjordanie en réaction à la reconnaissance d’un État palestinien

Conflit au Moyen-Orient

Réactions et propositions des ministres israéliens

Des responsables israéliens issus de l’extrême droite ont évoqué l’éventualité d’une annexion de la Cisjordanie à la suite de la reconnaissance officielle d’un État palestinien par plusieurs pays. Le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a affirmé dans un communiqué que l’annexion immédiate de la Judée-Samarie serait une réponse directe à cette reconnaissance et a évoqué le démantèlement de l’Autorité palestinienne.

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a également pris la parole sur les réseaux sociaux pour affirmer que la seule réaction viable serait l’annexion de ces territoires et l’abandon définitif de l’idée d’un État palestinien, indiquant que la décision finale relevait du Premier ministre Netanyahou.

Contexte international et retombées politiques

Parallèlement, le Royaume-Uni, l’Australie et le Canada ont officiellement reconnu l’État de Palestine, une étape présentée comme historique par certains et dénoncée par la direction israélienne, qui y voit un danger pour l’avenir d’Israël. Le Premier ministre israélien a qualifié ce mouvement de risque pour l’existence du pays.

Du côté britannique, le Premier ministre Keir Starmer a annoncé que le Royaume-Uni reconnaissait officiellement l’État de Palestine, évoquant un espoir de paix et une solution à deux États. Le Canada est représenté par le Premier ministre Mark Carney, qui a assuré intégrer cette reconnaissance dans le cadre d’un effort international visant à préserver la possibilité d’une solution à deux États. En Australie, le Premier ministre Anthony Albanese a mis en avant les aspirations légitimes du peuple palestinien à disposer d’un État indépendant.