Puffs en Suisse : les cigarettiers exigent le maintien de la vente libre
Sur le marché, des puffs aromatisées comme le litchi, la marshmallow ou la myrtille rencontrent un certain succès chez les jeunes, et plusieurs modèles affichent une teneur en nicotine de 1,7 %.
Un recours a été déposé à Genève par Swiss Tobacco, selon des informations de la RTS. De son côté, Philip Morris est à l origine d une procédure dans le canton du Valais.
Arguments juridiques et position des industriels
Les fabricants soutiennent qu il n existerait pas de fondement juridique justifiant une interdiction des puffs et estiment la mesure disproportionnée. Selon Julian Pidoux, porte-parole de Philip Morris, les cantons ne seraient pas compétents pour interdire un produit et cela contredirait le droit fédéral. L entreprise vise désormais une réponse sur le fond du dossier.
Sur le volet économique, l entreprise évoque le rôle potentiel des puffs dans une approche de réduction des risques, affirmant que certains fumeurs pourraient être dirigés vers des produits sans fumée si l arrêt du tabac n est pas envisageable.
Alternatives, usage et accès
Outre les puffs à usage unique, le marché propose des e-cigarettes rechargeables, du tabac chauffé et des sachets de nicotine. Si les cigarettiers peuvent encourager des modèles rechargeables, ils reconnaissent aussi que les formats jetables sont faciles à utiliser et facilitent potentiellement la transition vers des produits sans fumée.
La question de l accès des jeunes demeure centrale. Le porte-parole rappelle que l interdiction serait une solution de facilité et que, sans interdiction, il faut veiller à éviter que ces produits tombent entre de mauvaises mains. Il souligne toutefois que les cantons disposent déjà d outils comme les achats-tests et les sanctions pour faire respecter la loi fédérale en vigueur depuis un an.
Contexte et éléments complémentaires
Des analyses et des références sur la présence de substances dans les puffs et les mesures de prévention associées font l objet de publications spécialisées.
Crédits : interviews et articles réalisés par Thibaut Schaller et Coralie Claude, article web par Stéphanie Jaquet.
